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Publié le 18 mars 2021 à 17h19

De l’influence de la présence d’un fibrome sur le taux de réussite d’une FIV en PMA

Une étude canadienne menée par l’université Mc Gill de Montréal a montré que la présence d’un seul fibrome intra mural ou interstitiel, même de taille relativement modeste (>1,5 cm) réduit de façon significative le taux de réussite d’une FIV.

En effet, les femmes présentant un ou plusieurs fibromes intramuraux, se sont vues administrer de plus fortes doses de Gonadotrophine lors de la stimulation ovarienne que celles ne souffrant pas de cette pathologie. Cependant le nombre d’ovocytes matures collectés ainsi que le nombres de blastocystes développés étaient similaires.

Pourtant les taux de grossesses cliniques et de naissances observés se sont avérés bien inférieurs dès lors qu’un seul fibrome avait été diagnostiqué. Une association possible entre la présence d’un fibrome et un risque accru de fausse couche a également été notée.

Il résulte de cette étude que la présence d’un seul fibrome intra mural – même de petite taille (>1,5 cm) – sans distorsion de la cavité à une incidence négative sur les chances de débuter une grossesse et de la mener à bien lors d’une fécondation in vitro. La conclusion est claire : il faudrait traiter toute présence d’un fibrome avant d’engager un parcours de PMA.

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